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E-Press du 19 octobre 2020

Guerre : la France se ruine !

Au sommaire :

1- Le cauchemar étatsunien se réalise !

En 2015, l’Iran a signé le PGAC avec la Chine, la France, l’Allemagne, la Russie, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne et l’Union européenne, exigeant de l’Iran qu’il réduise son programme nucléaire et qu’il diminue fortement ses réserves d’uranium en échange d’un allégement des sanctions, y compris la levée de l’embargo sur les armes cinq ans après l’adoption de l’accord.

« À compter d’aujourd’hui, toutes les restrictions sur le transfert d’armes, les activités connexes et les services financiers à destination et en provenance de la République islamique d’Iran, ainsi que toutes les interdictions concernant l’entrée ou le transit sur les territoires des États membres des Nations unies, imposées précédemment à un certain nombre de citoyens et de responsables militaires iraniens, sont automatiquement levées », a déclaré le ministère des affaires étrangères de la République islamique d’Iran.

Aucune action spéciale n’a été nécessaire de la part de l’Iran car l’embargo est automatiquement levé si aucune prolongation ou mesure supplémentaire n’est prise par le Conseil de sécurité, peut-on lire dans la déclaration.

Téhéran a déclaré que cela donne aux autorités la liberté d’entreprendre une nouvelle politique de défense basée uniquement sur ses propres décisions.

« Par conséquent, à partir d’aujourd’hui, la République islamique d’Iran peut se procurer toutes les armes et les équipements nécessaires à partir de n’importe quelle source sans aucune restriction légale et uniquement sur la base de ses besoins défensifs, et peut également exporter des armements défensifs sur la base de sa propre politique », peut-on lire dans la déclaration.

Source: Al-Masdar News

 

2- Projet des missiles iraniens, quel en est l'objectif?

« Les missiles iraniens sont défensifs et un moyen de dissuasion contre les menaces étrangères. Présenter le projet des missiles de l’Iran comme une menace est une politique trompeuse et hostile», a déclaré le représentant de l'Iran au comité du désarmement de l'Assemblée générale des Nations unies.

Heydar Ali Baloudji a soulevé ce sujet lors d'une réunion du Comité du désarmement de l'Assemblée générale des Nations Unies en réponse aux remarques du représentant allemand.

«Notre doctrine de défense est basée sur une géostratégie consciente et sur les principes moraux et religieux, ainsi que sur une expérience historique significative», a-t-il déclaré en réponse aux remarques de l'envoyé allemand qui s'est dit préoccupé par le programme de missiles de l'Iran.

Le représentant de l'Iran au comité de l'Assemblée générale des Nations unies a ajouté: « Lors des invasions contre l’Iran (1980-1988), Saddam Hussein a tiré des missiles sur nos villes et sur les zones civiles dont certains contenaient des composants chimiques produits par les pays occidentaux, dont les États-Unis et l'Allemagne. »

«À la suite de ces attaques, en plus des centaines de milliers d'Iraniens innocents qui ont perdu la vie directement, 100 000 personnes ont été affectées et souffrent encore des conséquences de ces armes chimiques », a également déclaré ce responsable iranien.

Avec IRNA

 

3- Guerre: combien coûte le militarisme de la Macronie? 

Pour plaire aux USA, la France se ruine!

En 2019, les surcoûts liés aux opérations extérieures [OPEX] et aux missions intérieures [MISSINT] ont atteint 1,4 milliard d’euros, alors que 950 millions avaient été prévus pour les financer. Si la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25 prévoit le recours à la solidarité interministérielle pour financer la différence, la solution retenue a consisté à redéployer des crédits qui n’avaient pas été consommés par le ministère de la Défense, notamment ceux du Titre 2 [ressources humaines, ndlr].

Pour cette année, l’enveloppe des surcoûts OPEX et MISSINT a été portée à 1,1 milliard d’euros, un montant auquel il faut ajouter 100 millions pour la masse salariale des missions intérieures. Ce qui fait, au total, 1,2 milliards d’euros de « ressources pré-identifiées ».

Cela étant, avec notamment les renforts envoyés au Sahel [Barkhane], la poursuite de l’engagement au Levant [Chammal], la mission Lynx et la protection de l’espace aérien des pays baltes dans le cadre de l’OTAN, l’intervention à Beyrouth [opération Amitié], la mission de surveillance près du détroit d’Hormuz [Agenor], la participation – ponctuelle – à l’opération navale européenne Irini, la présence au sein de la FINUL [Daman] et le lancement de la mission Résilience, il est à craindre que cette somme soit encore insuffisante, ce qui poserait à nouveau – et pour la énième fois – le débat de la prise en charge de ces surcoûts à l’occasion du traditionnel projet de loi de finances rectificative [PLFR] . D’où les questions posées par les parlementaires sur la fin de gestion pour l’exercice en cours à Florence Parly, la ministre des Armées.

Source: Opex

4- Grèce/Turquie: le S-300 contre le S-400?!

Peu après la tenue de tirs d’essai de missiles sol-air S-400 turcs en mer Noire, la Grèce se prépare à son tour à tester ses missiles de fabrication russe. Selon le journal grec Eidiseis, un deuxième tir d’essai de S-300 en sept ans serait programmé pour début novembre.

Les forces armées grecques mèneront début novembre des tirs d'entraînement de systèmes de défense sol-air S-300 en Crète, pour la deuxième fois depuis le déploiement de ces systèmes sur l’île il y a 22 ans, a annoncé dimanche 18 octobre le journal grec Eidiseis.

« Début novembre, "l’ours rouge" [S-300, ndlr] effectuera son deuxième voyage en Crète occidentale, à La Canée, où se trouve le pas de tir de l'OTAN, après une pause de sept ans. "L’ours rouge" est en service depuis 22 ans à la pointe est de la Crète et il est prêt à "dévorer" n’importe quel "prédateur volant" dans un rayon de 280 km », indique le journal.

Et de rappeler que les premiers tirs d’entraînement de S-300 s’étaient tenus le 13 décembre 2013, 14 ans après leur déploiement en Crète avec le consentement des Américains. Plusieurs dizaines d’attachés militaires des pays occidentaux et orientaux, dont les États-Unis, la Chine et la Turquie, avaient assisté à ces exercices.

Les préparatifs pour les deuxièmes tirs d’essai de S-300 grecs coïncident avec la montée de tensions entre la Grèce et la Turquie à cause de la Méditerranée orientale et deux jours après des tirs d’essai de systèmes S-400 turcs dans la région de la mer Noire, rappelle le journal.

« Le parapluie anti-aérien protégeant la Crète se compose principalement de S-300 et d’autres systèmes à courte portée de fabrication russe (TOR M-1 et OSA). Les missiles russes en Crète garantissent également la sécurité de la base américaine à Souda. La différence entre les S-300 grecs et les S-400 turcs, est donc que les missiles grecs ont le consentement des États-Unis, alors que les missiles de la Turquie ont leur malédiction », écrit le journal.

Source : Sputnik

 

5- Malgré Trump, l'économie nationale iranienne prospère !"

Le « Made in Iran » prospère dans une économie que Trump a tenté d’écraser : tel est le titre d’un article paru ce 18 octobre dans Bloomberg consacré à l'économie de résistance iranienne.

Anglophone, l’auteure iranienne Golnar Motevalli y fait la lumière sur la performance des petites entreprises en Iran, et elle écrit à ce sujet que les médias américains ont confessé que « les produits fabriqués en Iran ont prospéré dans une économie que le président américain Donald Trump a tâché de briser ».

Les petites entreprises iraniennes relevé de la croissance économique et comblent le manque des biens de consommation, souligne le quotidien iranien Mashregh, dans son édition de dimanche 18 octobre citant Bloomberg.

Il indique que « les médias américains ont tenu à insister sur le fait que les responsables iraniens ont reçu l'ordre de développer le secteur privé et les exportations vers les pays voisins ».

Bloomberg a également écrit que de nombreuses petites entreprises surpassent certaines grandes industries manufacturières.

Source : Bloomberg et Mashregh

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV